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Le printemps, jolie saison. Mais parfois synonyme de recrudescence des allergies et de l’asthme !

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Quel dommage de ne pouvoir profiter autant que l’on désire des prémices puis de l’évolution florale si belle du printemps lorsqu’on souffre d’allergies ou d’asthme allergique…

Dans ce cas, les médicaments nous aident, merci à la médecine ! Se bien connaître est également primordial pour les allergiques et les asthmatiques, ceci permet d’anticiper et de se prémunir contre de trop fortes crises.

Je m’attarde aujourd’hui sur la définition, les causes et quelques moyens simples de prévention de ces maladies.

  • Les allergies

C’est une réaction du système immunitaire contre une substance qui n’est, à priori, pas dangereuse. Les cellules s’activent et une série de symptômes font leur apparition, comme des écoulements nasaux, des rougeurs, des démangeaisons ou des crises d’asthme.

Les allergies évoluent en fonction des saisons. Le climat régit la prolifération de la flore et avec elle, du pollen. Et l’augmentation des températures due au changement climatique entraîne l’augmentation des pollen également ! D’après une étude du CNRS, la concentration de pollen devrait être multipliée par quatre d’ici à 2050…

La principale responsable de ce décuplement est l’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia) qui provoque bon nombre d’allergies et de désagréments comme des rhinites et des crises d’asthme. Le réchauffement climatique, mais aussi la forte présence de CO2 permettent son expansion sur des territoires plus au Nord.  L’activité humaine participe également à la prolifération de l’armoise via les pratiques agricoles, les transports routiers et les voies ferrées.

Quelques facteurs aggravants sont à prendre en considération, comme le tabagisme ou la pollution ambiante.

Les médications antihistaminiques diminuent les symptômes et peuvent anticiper les crises. À cela peut s’ajouter un traitement de fond : la désensibilisation, qui en agissant sur la cause des troubles, permettra à l’organisme de devenir plus tolérant face à un allergène, grâce à l’injection progressive de ce même allergène purifié. Ce traitement curatif s’adresse à certaines allergies seulement : les allergies au pollen, aux venins d’hyménoptères (guêpes, abeilles), aux acariens et dans des sensibilités aux poils de chats ou de chiens.

Le risque de récidive existe, dit la Doctoresse Felicitas Langner-Viviani, allergologue à Lausanne, et on estime que l’effet de la désensibilisation dure entre 7 et 12 ans.

Des mesures simples peuvent être appliquées au quotidien afin de réduire le risque allergène : – Fermer les fenêtres entre 10h et 16h – Ne pas faire sécher ses draps ou son linge à l’extérieur à la saison des pollen – Se rincer les yeux, voire se laver les cheveux avant de dormir.

  • L’asthme

Cette maladie des voies respiratoires rétrécit le diamètre des bronches au point que les personnes atteintes ont du mal à inspirer et à expirer. L’asthme se manifeste par une dyspnée, une sensation d’oppression, une respiration sifflante et haletante, une toux persistante et des accès d’étouffement. Ces symptômes diffèrent d’une personne à l’autre et varient aussi en intensité.

Le rétrécissement des bronches est souvent provoqué par une allergie, une inflammation ou par une réaction à des agents irritants.

La muqueuse bronchique gonfle / Les fibres musculaires qui entourent les bronches se contractent / Il se forme, à l’intérieur des bronches un mucus visqueux qui peut coller à la muqueuse et aggraver l’obstruction.

Ce sont souvent des allergies qui provoquent l’asthme. Les déclencheurs typiques sont : – Les pollen – Les acariens de la poussière domestique – Les poils, plumes, squames, salive et excréments d’animaux domestiques – Les moisissures. Par ailleurs, des allergies alimentaires ou une hypersensibilité à certains médicaments peuvent également provoquer de l’asthme.

Le phénomène typique de l’asthme est le spasme musculaire respiratoire qui peut être jugulé en quelques minutes par l’inhalation de bronchodilatateurs permettant à l’air de circuler plus librement ; ce traitement à effet rapide est à différencier des traitements de fond (soit à base de préparations médicamenteuses qui contiennent un faible taux de cortisone à inhaler / soit des médicaments anti-leucotriènes) qui visent à réduire l’inflammation de la muqueuse bronchique et les dommages durables liés à l’asthme.

Afin de diminuer les troubles liés à l’asthme et ainsi l’utilisation des médicaments, on vise à éviter les substances allergènes => – Renoncer aux animaux domestiques, notamment dans la chambre à coucher – Réduire le nombre d’acariens, supprimer les « nids à poussière », mettre une housse sur son matelas – Eviter le contact avec  les pollen – Prévenir la formation de moisissures, aérer fréquemment (avant 10h et après 16h !), renoncer aux plantes en pots – Bien (re)considérer le choix de sa profession : dans plusieurs professions, les patients asthmatiques peuvent entrer en contact avec des substances susceptibles de provoquer de l’asthme ou de l’aggraver, telles que la poussière de farine, les colorants pour cheveux, certaines huiles, les vernis…

Sources : Wellness & Santé 63, art. de S. Guirand / Ligue Pulmonaire – L’asthme

 

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