EST'Ô'CALME | Espace de thérapies manuelles

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Le tabou de l’assurance-maladie

Pourquoi « tabou » ?

Notre profession de thérapeute complémentaire a été reconnue officiellement en Suisse par le SEFRI, en date du 01.09.2015 (SEFRI = Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation).

Les thérapeutes complémentaires ont donc un diplôme fédéral reconnu par la Confédération, dans une ou plusieurs branches de leur spécialité. Personnellement, je suis reconnue comme thérapeute complémentaire avec diplôme fédéral pour le Shiatsu.

Mais pour tous les thérapeutes, avec ou sans diplôme fédéral, c’est le bon vouloir des assurances complémentaires de santé qui prime sur le marché suisse. Certaines d’entre elles reconnaissent nos diplômes, d’autres pas. Les critères des unes et des autres sont parfois très différents, c’est pourquoi plusieurs organismes comme l’ASCA ou le RME ont comme but d’établir une base d’évaluation fiable pour les assureurs quant à la validité des diplômes obtenus dans différentes écoles et centres de formation pour thérapeutes complémentaires.  Ces critères portent, entre autre, sur la quantité et la qualité des matières enseignées dans beaucoup de domaines de thérapie complémentaire. Je suis membre de l’ASCA.

Le niveau de votre assurance complémentaire détermine le type de thérapies prises en compte, le pourcentage du prix de la séance ainsi que le nombre de séances qui vous seront remboursés partiellement par année. Votre assureur pourra vous dire quels sont les thérapeutes qu’il reconnaît.

Conseil : avant de venir suivre un traitement chez un thérapeute complémentaire, c’est à vous de vous renseigner auprès de votre assureur pour savoir si les traitements suivis  seront remboursés ou non.

Pourquoi thérapie « complémentaire » ?

Parce que ces thérapies viennent souvent complémenter un soin suivi en médecine allopathique. Elles le soutiennent pendant qu’il est suivi, elles en prolongent les effets après que le traitement de base ait été arrêté. De plus en plus de médecins, ostéopathes et physiothérapeutes travaillent maintenant en réseau avec des thérapeutes complémentaires. Quelques fois, elles évitent une récidive ou peuvent retarder une opération en maintenant un meilleur état de santé sur une plus longue durée.

Pourquoi assurance « complémentaire » ?

Parce que les thérapies complémentaires ne sont pas comprises dans l’assurance de base (LAMal) en Suisse mais sont prises en compte par une assurance dite « complémentaire » (LCA).